C’est le printemps ! L’herbe verdoie, les arbres fleurissent, les oiseaux gazouillent… et nous, on est tous confinés. J’ai donc eu envie de crocheter une jolie petite plante printanière pour donner un peu de joie à nos intérieurs : des jonquilles ! Je vous explique…

Matériel

  • Un crochet de 3 mm
  • De la laine orange clair taille 3
  • De la laine jaune taille 3
  • De la laine vert clair taille 3
  • De la laine marron taille 3
  • Du fil métallique de 1,5 mm de diamètre (pour les tiges)
  • Du fil métallique de 0,80 mm de diamètre (pour les feuilles)
  • Une pince coupante
  • Une pince pliante
  • Un bout de brique de mousse
  • Des ciseaux
  • Une aiguille à bout pointu
  • De la colle
  • Une pince à linge

Abréviations

  • CM = cercle magique
  • m. = maille
  • ml. = maille en l’air
  • mc. = maille coulée
  • ms. = maille serrée
  • dbr. = demi-bride
  • augm. = augmentation

En avant la jonquille !

Pétales (x6)

Prenez la laine jaune.
1er rang : 4 ml.
2e rang : sur un côté de la chaînette, faites 1 ms., 1 dbr., 1 ms., 3 ml. 1 mc. dans la 3e ml. puis, de l’autre côté de la chaînette, faites 1 ms., 1 dbr., 1 ms., 1 mc.
Coupez en laissant une petite longueur de laine pour la couture.

Base des pétales

Prenez la laine jaune.
1er tour : CM de 6 m.
2e tour : 6 augm.
Coupez en laissant une petite longueur de laine pour la couture.

Trompette

Prenez la laine orange clair.
1er tour : CM de 6 m.
2e tour : 1 augm., 1 ms. (9)
3e tour : 9 ms. dans le brin arrière uniquement.
4e tour : 9 ms.
5e tour : (3 ml., 1 mc. dans la 3 ml., 1 mc.) x9.
Coupez et rentrez la laine.

Feuilles

Prenez la laine vert clair.
1er rang : 17 ml.
Coupez une quinzaine de centimètres de fil métallique de 0,80 mm de diamètre (cela peut être n’importe quel type de diamètre du moment qu’il ne se voie pas une fois que vous aurez crocheté autour). Vous allez crocheter le rang suivant en emprisonnant le fil métallique dans vos mailles (sauf à l’extrémité de la feuille, là où vous ferez des mailles en l’air).
2e rang : sur un côté de la chaînette, faites 11 dbr., 4 ms., 3 ml. 1 mc. dans la 3e ml. puis, de l’autre côté de la chaînette, faites 4 ms. et 11 dbr.
Coupez la laine et rentrez-la.

J’ai fait deux feuilles pour deux de mes jonquilles et une seule feuille pour la troisième. À vous de voir ce que vous préférez.

Astuce : si vous voulez varier légèrement la taille de vos feuilles, vous pouvez par exemple faire 4 ml. en bout de feuille au lieu de 3 (vous ferez votre mc. dans la 4e ml.) ou bien augmenter ou diminuer le nombre de mailles en l’air lors du rang 1. Vous adapterez ensuite le rang 2 en ajoutant ou supprimant des ms. ou des dbr., selon votre envie.

Terre

Prenez la laine marron.
1er tour : CM de 6 m.
2e tour : 6 augm. (12)
3e tour : (1 augm., 1 ms.) x6 (18)
4e tour : (1 augm., 2 ms.) x6 (24)
5e tour : (1 augm., 3 ms.) x6 (30)
6e tour : (1 augm., 4 ms.) x6 (36)
7e tour : (1 augm., 5 ms.) x6 (42)
8e tour : (1 augm., 6 ms.) x6 (48)
Coupez la laine et rentrez-la.

Le nombre de tours est à adapter en fonction de la taille de votre pot. Je me suis arrêtée là car ça suffisait pour le mien mais si le vôtre est plus petit, il faut en faire moins, et, s’il est plus grand, il faut en faire plus.

Assemblage

On entre dans la partie pénible ! Commençons par coudre la fleur.

La couture de la fleur

Prenez la base des pétales et cousez tout autour vos six pétales. C’est à ça que vous servent les bouts de laine que vous avez gardés pour chaque pétale. Mais ne le coupez pas une fois que vous avez terminé ! Vous en aurez besoin plus tard.

Une fois que c’est fait, prenez du fil métallique de 1,5 mm de diamètre (ou en tout cas un diamètre suffisant pour qu’il supporte le poids de la fleur) et coupez une tige d’une douzaine de centimètres. Repliez une des deux extrémités et plantez-la tige au centre de la base des pétales.

Maintenant, nous allons emprisonner cette tige recourbée entre la partie pétales et la partie trompette. Pour cela, cousez la partie trompette à la base des pétales. Attention à coudre la trompette à peu près au centre ; n’hésitez pas à recommencer si vous voyez que la trompette n’est pas bien positionnée. Utilisez les bouts de laine jaune qu’il vous reste des coutures des pétales. Utilisez bien les six bouts de laine. Faites quelques points au centre de la trompette avec chaque bout de laine et laissez-les dépasser à l’intérieur de la trompette. C’est ce qui servira pour faire les étamines au centre de la fleur.

Les étamines ne doivent pas déborder de la trompette.

Une fois que vous avez terminé et que les six bouts de laine dépassent de la trompette, coupez-les à peu près au niveau où la trompette s’évase ; les étamines ne doivent pas déborder de la trompette. Ensuite, défaites les brins qui forment les bouts de laine à l’aide de votre aiguille à bout pointu pour donner forme à vos étamines.

Voilà, vous avez votre fleur !

La tige

Votre tige est bien accrochée à votre fleur, en revanche elle est encore « nue »… Ici il ne sera pas question de crocheter : on va tout simplement enrouler de la laine autour de la tige ! Personnellement, j’utilise de la colle textile (je l’ai trouvée chez Cultura), mais j’imagine qu’un autre type de colle peut tout aussi bien faire l’affaire. L’avantage de la colle textile, c’est qu’on n’a pas besoin de courir se laver les mains dès qu’on s’en met sur les doigts.

Mettez un point de colle là où la tige sort de la fleur et sur un centimètre le long de la tige. Entourez la base avec la même laine verte qui a servi à crocheter les feuilles. Faites plusieurs tours puis commencez à descendre la laine verte enroulée autour de la tige. En ce qui concerne l’extrémité de la laine verte, vous pouvez soit la recouvrir au fur et à mesure que vous enroulez la laine autour de la tige, soit la laisser dépasser à la base de la tige et la couper à ras ensuite.

Différents débuts de tige : épaisse à gauche, plutôt fine à droite.

Ensuite, on va tranquillement enrouler notre laine autour de la tige. En ce qui me concerne, je l’ai fait sur 8 cm car c’est ce qui serait le plus joli compte tenu du pot que j’ai utilisé, mais vous pouvez adapter. Il vaut mieux mettre de la colle au fur et à mesure pour éviter de s’en mettre plein les doigts, je vous conseille donc d’utiliser une pince à linge pour fixer votre laine à la tige afin que vous puissiez lâcher l’ensemble un instant pour vous armer de votre colle et en mettre sur la suite de la tige. Une fois que j’ai eu recouvert la tige de laine sur 8 cm, j’ai laissé la pince à linge sur la tige plusieurs heures pour être sûre que la colle adhérerait bien (mais c’est probablement excessif, une trentaine de minutes suffit sûrement !). Vous pouvez ensuite couper l’excès de laine verte à ras et recourber la tige tout en haut, au niveau de la fleur, pour qu’elle soit à la verticale.

La mousse

Une étape sympa : tailler une brique de mousse pour qu’elle rentre parfaitement dans votre pot ! Une brique de mousse, c’est ce que les fleuristes utilisent pour faire des compositions florales. Ça ne coûte pas très cher et vous pouvez en trouver chez un fleuriste ou bien dans les boutiques de loisirs créatifs. Les briques de mousse, c’est sympa car ça se découpe trèèès facilement, mieux que du beurre !

Quand vous avez découpé la mousse aux dimensions de votre pot et l’avez mise dedans, mettez de la colle sur la mousse et posez votre terre crochetée dessus.

La touche finale

Et enfin, le moment jouissif : plantez vos fleurs et vos feuilles dans votre pot !

Comment positionner les feuilles par rapport aux tiges.

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