Quand j’étais petite, j’allais passer une partie des vacances d’été dans la maison familiale avec mes grands-parents et ma grand-tante. Ma grand-mère et ma grand-tante tricotaient : à force de voir les pelotes se transformer en pulls, j’ai voulu apprendre moi aussi à manier les aiguilles. Je voulais faire des vêtements pour mes peluches ! J’ai appris le point mousse et fait des vêtements moches pour lesdites peluches, puis j’ai grandi et j’ai arrêté. Mais en apprenant le crochet et en côtoyant mes collègues tricoteuses, j’ai voulu remettre le nez dans le cambouis. Je vous montre mes premières réalisations !

Des guêtres en côtes diagonales

Peu de temps avant de me mettre au tricot, j’ai découvert le réseau social Pinterest. J’ai passé un temps fou sur cette appli, à regarder des centaines d’épingles de crochet, de tricot, de cuisine, de broderie… Je crois que c’est comme ça que j’ai eu envie d’avoir des guêtres. Il est possible d’en faire au crochet, mais je n’aimais pas trop le rendu, alors je me suis dit que ça serait une bonne occasion de rafraîchir mes connaissances en tricot.

N’ayant aucun livre proposant des patrons de tricot et ne trouvant que des patrons en anglais sur Pinterest, j’ai cherché sur des blogs français un modèle de guêtres qui à la fois serait accessible pour une débutante et qui aurait un joli motif. Je suis tombée sur le patron de Cocolaine du blog Une pelote et deux aiguilles. Elle propose de faire des guêtres en côtes diagonales.

Voici les côtes diagonales de près.

En gros, passés les premiers rangs en côtes 1/1, on fait des rangs en enchaînant 2 mailles endroit, 2 mailles envers, et en décalant à chaque nouveau rang pour créer les diagonales. La seule difficulté réside dans le fait que les rangs sont décalés. Mais si on fait bien attention où l’on en est, en théorie tout se passe bien. Ensuite, on termine avec quelques rangs en côtes 1/1, on coud les bords, et voilà.

J’ai utilisé de la laine Cascade 220 dans le coloris Aspen Heather (8011) de la marque Cascade Yarns. Comme c’était la première fois que je rabattais des mailles, je me suis un peu foirée. La fin de la guêtre (surtout de la première) n’était pas très serrée malgré les côtes 1/1, mais j’ai ajouté du fil élastique et ça a réglé le problème.

Bref, pour mes premiers pas dans le monde du tricot, j’étais contente de m’en être plutôt bien sortie.

Un bonnet au point de riz

J’avais pris deux pelotes pour les guêtres et finalement je n’en ai utilisé qu’un peu plus d’une, j’avais donc envie de faire autre chose avec mon bon reste de Cascade 220. J’ai opté pour un vêtement qui se met en même temps que les guêtres : un bonnet.

Mon bonnet au point de riz !

J’avais repéré un point très joli : le point de riz. Donc j’ai cherché un patron de bonnet au point de riz. J’ai trouvé celui de Céline du blog Misstouille. Les choses simples et jolies, c’est mon dada, et ce modèle de bonnet correspond parfaitement à cette description.

Verdict : le point de riz, c’est chiant. Faire une maille endroit, une maille envers sur un rang puis inverser sur le rang suivant, et répéter tout le long, c’est ennuyeux. Mais ça en valait la peine car je trouve que ça rend vraiment bien.

Détail du bonnet

En revanche, je me suis emmêlé les aiguilles au moment des diminutions, je crois. Sur la fin, j’ai improvisé car je ne tombais pas sur le bon nombre de mailles une fois le rang terminé. J’ai aussi l’impression de ne pas avoir bien fait certaines diminutions, mais au final je crois que ça ne se voit pas trop (quand on n’y connaît rien, en tout cas !).

Quant à la couture, j’ai fait preuve d’une grande intelligence : j’ai imprimé le patron… en zappant la partie sur la couture, avec le lien vers la vidéo Youtube. C’est en écrivant cet article que je m’en suis rendu compte. Mais à ce moment-là, étant une personne tout à fait raisonnée et raisonnable, qui ne panique pas facilement, je me suis écriée : « Mon Dieu mais je m’y connais pas, moi, comment je fais pour la couture, comment je faiiiis ? » Après quoi j’ai rallumé mon cerveau et suis allée fouiner sur Internet, car Google est mon ami.

Le bonnet vu du dessus

J’ai trouvé plusieurs techniques, mais celle qui m’a le plus plu est la suivante : à l’aide d’une aiguille à laine, passer un bout de laine dans toutes les mailles du dernier rang puis resserrer le tout ! Simple et efficace. Avec ce même bout de laine, j’ai ensuite cousu les deux bords du bonnet.

Le fin mot de l’histoire : la vidéo Youtube, c’est exactement cette technique qu’elle montrait. Je vous laisse décider si je suis une grosse quiche ou un génie des loisirs créatifs. De mon côté, je penche pour la deuxième option. (La bienveillance envers soi-même, c’est important.)

Et vous, quelles sont vos premières réalisations au tricot ?

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